Les portraits de nos chères villes sont quelques peu tachés par un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, celui des appareils obsolètes qui pullulent dans les rues de nos cités. Dans nos demeures, ces déchets électroniques également appelés e-déchets perturbent le décor.
Ceci est souvent la résultante de la frénésie qui anime les secteurs technologiques. Des nouveautés apparaissent sur le marché reléguant leurs prédécesseurs au placard, ou comme c’est le cas dans nos villes africaines, dans le bazar du quartier. Un véritable commerce s’est organisé autour de ces matériaux qui, bannis dans les pays développés, connaissent une seconde, voire une troisième vie en Afrique.
Au-delà de quelques bénéfices pouvant être tirés du recyclage de ces équipements, un réel problème lié à la préservation de l’environnement et de la santé publique se pose. Ces déchets sont composés de substances dangereuses et toxiques.
C’est sans doute la raison qui a poussé l’Institut des Sciences de l’Environnement (ISE) en collaboration avec l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) a organisé mardi au Sénégal, une opération de collecte des déchets électroniques et électriques au parking de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’UCAD.
Le Directeur adjoint de l’ADIE, Sada Wane s’est exprimé à ce sujet en déclarant : « C’est justement pour prévenir ces risques que l‘ADIE a mis l’accent sur une gestion écologique rationnelle de ces déchets par la mise en place d’une unité durable avec l’implication des différentes parties prenantes des structures publiques et privées pour contribuer à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement ».