Le Président rwandais, Paul Kagamé, a menacé le jeudi dernier à Nyabihu d’arrêter ou de tirer sur ceux qui cherchent à déstabiliser la paix son pays.

Avant cette réplique très musclée de Kagamé, le Département d’État américain a dans un communiqué le mercredi dernier déclaré qu’il est « profondément préoccupé » par la récente vague d’arrestations et de disparitions de dizaines de citoyens rwandais à l’intérieur du pays.

Pour donner une suite à cette accusation, le Président Kagamé a choisi la localité de Nyabihu, dans le nord-ouest du pays, pour se faire entendre par ses détracteurs.

Il a balayé du revers de la main les accusations portées contre le Rwanda par les USA et l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch en estimant que « Nous ne pouvons laisser personne compromettre notre sécurité et notre développement ».

A la suite de cette mise au point, le numéro un rwandais a fait savoir que son gouvernement ne tolérera pas que n’importe qui puisse « lancer des grenades sur des citoyens innocents et des bébés » au nom de la politique.

Et à l’adresse de ceux qui s’en prennent aux citoyens que Kagamé qualifie d’innocentes personnes, il leur a proposé que s’ils ont un problème avec le gouvernement, ils devraient venir à lui au lieu de s’en prendre à la population.

Toutefois, Kagamé leur a fait savoir qu’ils devraient savoir les conséquences de leurs démarches vers lui. Rappelons qu’à la suite de l’accusation des USA, le ministère rwandais des Affaires Etrangères a répondu aux préoccupations soulevées.

La diplomatie rwandaise a estimé que le Rwanda agit légalement pour contenir les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), lesquelles sont sources de menaces à la paix dans le pays.

source: http://www.koaci.com/