Le village de Forgho est situé dans le nord du Mali, près de la ville de Gao. Depuis cinq ans, une Villefranchoise, Marie-José Segonds, avec son mari, Laurent Mennelet, œuvre pour venir en aide à ses habitants. Elle a créé l’Association de soutien au village de Forgho avec une action qui s’articule autour de trois axes : l’éducation, les jardins et la santé. «Notre grosse opération actuelle est la construction d’une école. Nous en sommes au toit», informe Marie-José Segonds. Et après ce bâtiment scolaire, il est prévu l’édification d’un réfectoire. «Nous nous occupons aussi des jardins avec un travail en agro-écologie. Nous introduisons de nouvelles cultures. Le volet santé est également important», complète la présidente de l’association.

Depuis quelque temps, au Mali, tout est plus compliqué. Laurent Mennelet le confirme. «Pour la construction de l’école, nous avions dû nous cacher des  »barbus » qui s’opposent à l’instruction des enfants.» Cet ancien journaliste de l’AFP envisage de repartir prochainement là-bas.

Ici, l’association œuvre sans relâche pour collecter des fonds. Après un bal trad et des expositions-ventes, elle organisait, samedi, sous la halle, sa troisième Récrée à Forgho. Une journée dédiée aux enfants avec des jeux qui leur étaient proposés et un «vide ta chambre», complétés par un stand d’artisanat malien.

Les organisateurs de la journée avaient aussi invité Les Amis de Guié, autre association locale qui poursuit les mêmes objectifs dans un village du Burkina Faso voisin. C’était la journée des chemins de l’Afrique.

source: http://www.ladepeche.fr